Blog It Yourself - Mon expérience

21 mars 2022

Cet article fait partie de la série "Blog It Yourself"

Nous l’avons vu dans l’article précédent, les blocages sont nombreux pour nous empêcher de rédiger des articles. Je vous partage ici mon expérience pour les combattre.

Essayons de voir comment surmonter la paralysie de la page blanche pour un développeur !
Et combattons le syndrome de l’imposteur qui nous immobilise bien trop souvent.

Pour être tout à fait transparent, je suis régulièrement confronté à ces blocages. En premier lieu en moi-même. Mais aussi chez les personnes que j’ai le plaisir de côtoyer depuis des années dans mon travail. Voici quelques conseils que je tente de suivre et que j’essaye de transmettre. À prendre avec toutes les précautions d’usage, ce qui fonctionne pour moi ne fonctionne pas nécessairement pour tout le monde…​

Réfléchir beaucoup, écrire vite

C’est sûrement la meilleure définition de mon mode de fonctionnement. Il me faut souvent des jours, voire des mois pour rédiger un article. Il faut du temps pour qu’un sujet mature réellement, j’y travaille bien souvent en tâche de fond. Vous savez, comme ces bugs que l’on résout à des moments improbables, sous la douche, etc.

Mais comme on travaille toute la journée, il est bien souvent difficile d’avoir un train de pensée continu, que l’on peut reprendre là où on l’a laissé. Alors, il faut prendre des notes, mettre des articles en favoris pour les retrouver facilement, bref tout ce qui permet de s’alimenter quand on retrouve un moment de libre.

Ensuite, rien n’empêche d’écrire le plan de son article, en y balançant quelques liens comme autant de références et d’ancres pour son soi du futur.

C’est un process global qui prend plus ou moins de temps, selon les gens, selon les sujets, mais que je trouve particulièrement adapté à nos quotidiens déjà bien chargés. Et puis …​ vient le moment de se lancer ! Et là, la rédaction peut se faire très vite !

GIF Bruce Almighty

À l’opposé de cette période de réflexion où l’on rassemble ses sources et ses idées, la rédaction coule de source, puisque l’on a déjà tout en tête ! Lorsque l’on aime écrire, c’est même un moment assez jouissif : en quelques minutes on peut rédiger plusieurs dizaines de lignes sans les voir passer, puisque tout est déjà en place. C’est alors une sorte de libération, tout tombe enfin en place et notre cerveau peut se vider en même temps.

Les premiers jets des articles qui ont été préparés bien en amont sont souvent des versions définitives à peu de choses près. Il m’arrive ainsi assez souvent de n’avoir que quelques jours entre le début de la rédaction et la publication d’un post, le temps de le relire à froid. Et de le faire relire pour éviter de raconter trop de bêtises.

Se fixer des objectifs

On le sait, la procrastination est d’autant plus forte quand on n’a pas envie de faire une tâche. Et pourtant, dans notre cas, il est important de surmonter nos travers habituels. Je vous recommande pour cela de vous fixer des objectifs, tenables si possible. Par exemple, pourquoi ne pas viser un article par mois pour commencer ?

Illustration de calendrier

Dans le même temps, lors des périodes de creux, il est très intéressant de se constituer des "réserves" de posts à publier plus tard. On peut alors procrastiner un peu sur les suivants !

De manière à maintenir le rythme, on peut alterner entre plusieurs types d’articles, plus ou moins longs à rédiger. Cela permet de reprendre son souffle entre deux tutoriels particulièrement corsés par exemple.

Ne pas hésiter à découper en plusieurs articles

Souvent, lorsque l’on s’attaque à un sujet pour rédiger un article, on en découvre de nouveaux aspects ou des éléments que l’on ne maîtrisait pas. C’est cool, ça veut dire que l’on apprend des choses ! Mais en contrepartie on se retrouve avec une montagne de sujets à adresser, ce qui rallonge la durée de notre réflexion, celle de la rédaction, mais surtout débouche sur un article-fleuve qui ne sera pas digeste.

Illustration de journaux

Il faut alors ne pas hésiter à découper son article en plusieurs. Si possible de manière logique (en s’appuyant sur le plan que l’on évoquait plus haut par exemple). Et puis c’est aussi un excellent moyen d’augmenter le nombre de publications, et par là même son référencement, sa satisfaction personnelle, etc.

En revanche, il ne faut pas chercher à tirer à la ligne, ça se ressent pour le lecteur. Il vaut mieux viser la concision et aller droit au but …​ ce que j’ai beaucoup de mal à faire !

Ne pas hésiter à attaquer des sujets que l’on ne maîtrise pas à 100%

Nous l’avons vu, le syndrome de l’imposteur a très souvent tendance à nous inhiber. Et pourtant il faut se lancer…​ Même en prenant son courage à deux mains, force est de reconnaitre qu’il est difficile de se sentir suffisamment légitime pour rédiger un article sur un sujet que l’on n’a pas l’impression de maîtriser à 100%.

Mais en fait, si seuls les experts écrivaient des articles, il y aurait bien peu de publications pour nous guider quand on cherche de l’aide sur internet ! Alors, on se lance et on raconte n’importe quoi ? Non ! Il est tout à fait possible de signaler les points que l’on ne comprend pas, y revenir plus tard, etc. Déjà parce que l’on ne connait jamais tout, et ensuite parce que c’est un excellent moyen de se former !

Illustration de l'apprentissage

En faisant vos recherches, vous allez acquérir des connaissances que vous n’aviez pas encore, tout simplement parce que vous n’en aviez pas eu besoin pendant votre phase de développement par exemple. Mais la rédaction de votre article vous permettra d’améliorer vos compétences, c’est doublement gagnant !

Plus tard, en continuant de travailler sur le même sujet, vous allez peut-être comprendre de nouvelles choses, découvrir que vous ne respectiez pas les meilleures pratiques …​ et cela vous permettra de rédiger un article en plus, pour montrer l’évolution de votre savoir. Une autre occasion de le faire : lors d’une mise à jour majeure d’un outil que vous présentiez par exemple !


Que pensez-vous de ces conseils ? Est-ce que vous allez vous lancer ?

Je vous propose d’aller encore un cran plus loin, pour améliorer la qualité de vos posts de blog, dans un prochain article !