Blog It Yourself - Ce qui nous bloque

Cet article fait partie de la série "Blog It Yourself"

Vous avez un beau blog, peut-être grâce à l’article précédent, et vous peinez à y écrire des articles ?
C’est normal…​ Les blocages sont nombreux et réels.

Les "excuses" pour ne pas se lancer sont nombreuses. Et la plupart du temps on y croit dur comme fer !
Je vous propose les trois raisons principales que j’ai entendues pour ne pas écrire d’article.

Je n’ai pas le niveau pour écrire des articles

Clairement la raison principale qui nous empêche tous de nous lancer. Ce fameux "Syndrome de l’Imposteur"…​

You must be this tall to ride

J’ai longtemps cru que c’était réservé aux plus juniors d’entre nous, mais force est de constater que …​ pas du tout ! Et comment je le sais ? Déjà parce que je le ressens toujours, et ensuite parce que j’en entends régulièrement parler par des développeurs beaucoup plus expérimentés que moi.

Donc le souci n’est pas dans l’expérience réelle, mais dans le ressenti de celle-ci ! Et ça, c’est important ! Cela veut tout simplement dire qu’il n’y a pas un moment dans une carrière qui serait meilleur qu’un autre pour écrire un article et que, vous aussi, vous pouvez le faire.

Et pour aller plus loin, il faut aussi se dire que les points de vue d’un développeur junior et d’un développeur senior sont suffisamment éloignés pour que les deux puissent s’exprimer, sans que l’un invalide l’autre. Si vous en doutiez encore, il y a de la place pour tout le monde sur internet…​

Je n’ai pas d’idées d’article à rédiger

Ah, ça on l’entend souvent aussi ! Et pourtant, c’est probablement la raison la moins valable…​

Pas d'idée...

Tous les développeurs savent faire des choses. Plein de choses même, avec des outils très variés, plus ou moins exotiques. Il n’y a pas deux projets identiques, il y a toujours des contextes différents, des clients avec des caractéristiques bien à eux, etc. Donc, il y a une source inépuisable d’idées pour nous alimenter !

En premier lieu, il faut penser aux retours d’expérience. Déjà parce que l’on a tous des 'expériences', que les autres n’ont pas. Ensuite, parce que l’on ne peut pas avoir tort lorsque l’on parle de ce que l’on a vu et vécu. Personne n’est mieux placé que vous pour parler de votre expérience personnelle !

Et puis on peut imaginer plein de petits sujets qui méritent que l’on y consacre du temps ! Par exemple, pourquoi ne pas rédiger un petit tutoriel sur un outil que vous utilisez régulièrement ? Parce qu’il en existe déjà des tas ? Peut-être, mais personne ne l’utilise comme vous l’utilisez, avec le raccourci qui vous fait gagner du temps, etc.

En fait, quand on y réfléchit, on a TOUS des choses à raconter. Il suffit de penser à tout ce que l’on a fait dans la semaine, en retirant les barrières que l’on se met trop facilement !

J’ai peur de raconter des bêtises

Dans la lignée des deux raisons précédentes, évidemment. En y ajoutant une dose de timidité…​

Je n'ose pas...

Alors, le plus simple est bien entendu de se faire relire. Par quelqu’un de plus senior si cela vous rassure, mais n’importe qui fera l’affaire en réalité ! Un junior pourra justement vous dire si l’article est abordable, s’il manque une définition pour tout comprendre, etc.

En contrepartie, il faut être prêt à accepter les conseils, les remarques, les corrections syntaxiques…​ Hé oui, notre ego nous rattrape parfois, même au beau milieu d’un épisode de syndrome de l’imposteur !

Mais malgré tout vous ne vous sentez pas de vous lancer, de peur de perdre la face ? Qu’avez-vous à perdre, en vrai ? Pas grand-chose, à moins d’avoir lourdement menti sur votre CV ! Si je me rends compte que je n’ai raconté que des bêtises dans mon précédent article, c’est parfait, j’ai déjà l’idée du suivant qui va devoir expliquer à quel point je me suis trompé !

Et pour les erreurs plus basiques, une correction est vite mise en ligne, donc pas de panique. Contrairement à Twitter, vous pouvez vous reprendre et la correction passera probablement inaperçue !


Les blocages sont nombreux et dépendent de chacun d’entre nous, mais aussi de notre entourage et de sa capacité à nous faire grandir. Dans le prochain article je vous partage mon expérience sur le sujet !